Les technologies numériques et spatiales sont-elles compatibles avec les limites planétaires ?

Mercredi 22 mai à 19h, Prunelle Vogler et Victor Mongay (membres de Pour Un Réveil Écologique PRÉ) ont donné des éléments de réponse à cette vaste question aux étudiants et étudiantes de CentraleSupélec. Ils y ont présenté les rapports spatial et numérique de Pour un réveil écologique qui décrivent l’état d’avancement des entreprises dans la transition écologique.

Pourquoi présenter conjointement ces travaux dans ces deux secteurs ?

Le nombre de terminaux (smartphones, ordinateurs et objets connectés) a été multiplié par 10 en 20 ans. De nouvelles activités numériques se développent très rapidement et l’impact carbone du secteur pourrait tripler d’ici 2050. Par ailleurs, la miniaturisation des composants et le développement d’Internet par satellites engendrent une augmentation du nombre de lancements de satellites. Ainsi, plus de satellites ont été lancés en une seule année en 2023 que de 1957 à 2014. D’autres activités, comme le tourisme spatial, le développement d’industries dans l’espace ou la nouvelle course à la Lune participent aussi au développement de l’économie spatiale.

Ces deux secteurs ont donc des activités très liées. Ils font face à une croissance importante qui pourrait faire exploser leur impact environnemental faible jusqu’à présent.